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FAUDEL | Un autre soleil
20 février 1998. Sur le plateau des victoires de la musique, un jeune homme de 20
ans, impressionné, reçoit le trophée de la révélation.Débarqué de la Cité du Val Fourré avec dans ses bagages le tube « Tellement N’Brick », le jeune beur, fils d’un ouvrier algérois, venait de séduire trois générations. Résultat : «Baïda», son premier album, se vendra à plus de 300 000 exemplaires. Regardé de travers par les puristes du raï (« parce que j’avais pris le parti de chanter en Français aussi bien qu’en Arabe »), il force le respect des plus récalcitrants grâce à « 1, 2, 3, soleils ! » au Palais omnisports de Paris Bercy aux côtés de ses pairs Khaled et Rachid Taha.
La voix rauque de Aimara, sa grand-mère qui faisait le bonheur des mariages dans les environs d’Oran, lui a-t-elle soufflé de jeter l’ancre au large d’autres rivages ? Son deuxième opus « Samra », mêlé de rythmes pop et de percussions orientales, flirte avec les mélodies lancinantes d’Oum Khalsoum et lui ouvre les portes du Moyen Orient. En France, ce disque confirmera Faudel au firmament des étoiles de la chanson.
Après l’album « Un autre soleil » (2003) avec le tube « Je veux vivre », c’est la sortie en 2006 de l’album intitulé « Mon pays » qui marque l’affirmation de l’identité de Faudel. © DAKHLA FESTIVAL // 2010 // CONTACTS // REALISATION DOTVISION //